Interview décalée (enfin pas tant que ça)

Cette fois-ci, dans notre série "partons à la découverte d'un acteur de l"école", l'association des parents a rencontré Mr Steve (professeur d'éducation physique au collège pour les P3-P6).  Vous pourrez en apprendre plus sur lui et sur son implication dans l'école ou le club de Kin-ball de Nivelles.

 

 

Si vous aviez une lampe d’Aladdin, quels seraient vos 3 vœux ?

  • La paix dans le monde
  • Être en bonne santé le plus longtemps possible et si possible jusqu’au bout de ma vie
  • Être riche 😊

 

Quelle est votre meilleur souvenir dans cette école ? 

 

Une fois mon cursus terminé, j’ai commencé à donner cours il y a environs 10 ans à l’Institut Saint-Michel du côté de l’implantation Religion avant de passer à l’implantation collège une année plus tard.

 

Mon meilleur souvenir avec l’école est le fait de partir en voyage scolaire avec les enfants. C’est très enrichissant et chouette de les voir dans un autre contexte que le cadre scolaire (sans les parents, lors d’activités différentes en groupe, ..) mais aussi de les voir évoluer entre la P1 et la P6. 

 

Le sport est aussi très important. Que ce soit à l’école ou dans un club. D’ailleurs, en parlant de club, l’aventure du Kin-ball a débuté il y a quelques années… La question est venue de se demander « où pratiquer du sport à Nivelles ? » Il y avait déjà pas mal d’autres sports qui utilisaient des infrastructures de la ville (à la Dodaine ou autres) et, donc, nous avons demandé au collège s’il y avait des tranches horaires disponibles qui permettaient de pratique notre sport. La réponse a été positive et c’est ainsi que les entraînements de Kin-ball ont commencé à avoir lieu dans la salle de gymnastique du collège. Bien sûr, avoir les entraînements dans l’école permet d’amener des enfants vers ce sport même si le but de l’initiative n’était pas de profiter pour faire du recrutement.

 

Note de l’auteur : le Kin-ball est possible pour les enfants de P3 à P6 tous les jeudis en fin de journée. Les enfants qui restent à l’étude après la fin de l’école sont pris en charge par les entraîneurs à partir de 16h45 jusque 17h45.

 

Si vous deviez jeter une bouteille à la mer, quel message glisseriez-vous dedans ?

 

« Faites du sport ! »

J’ai commencé le sport en primaire par l’entremise d’un professeur de gymnastique qui m’a donné envie de pratiquer (je suis d’ailleurs encore toujours en contact avec lui).

Après avoir été en internat à l’école Saint-Vincent de Soignies (en éducation physique). 

En sortant de là, plusieurs options s’offraient à moi sur base de l’aspect physique : l’armée, la police ou la gymnastique.

Une rencontre avec un colonel de l’armée a été déterminante car il m’a conseillé de faire des études supérieures avant de m’engager (cela me permettrait d’évoluer plus rapidement dans le futur)

j’ai donc rejoins une Haute-École pour y faire l’éducation physique et comme cela m’a plu, je me suis orienté vers le travail de professeur de gymnastique.

 

Qu'emporteriez-vous sur une île déserte ?

 

Nous sommes 3 frères à la maison (je suis l’aîné) et mes 2 frères cadets sont jumeaux. C’est eux que j’emporterais avec moi.

 

Quel est votre péché mignon ?

 

La nourriture. J’adore manger 😊

 

Comment êtes-vous arrivé au Kin-ball ?

 

Lors de mon cursus à la Haute-École, un travail consistait à présenter un sport qui s’était récemment développé. J’ai choisi le Kin-ball. Il s’avère que dans l’autre classe, Michael Semes (que je ne connaissais pas) a également fait une présentation sur le Kin-ball. Un peu plus tard, il est venu vers moi en me demandant si j’étais intéressé à l’idée d’ouvrir un club de sport mais sans préciser lequel. Après avoir discuté et s’être rendu compte du point commun, nous avons décidé de nous lancer dans la création du club de Kin-ball à Nivelles.

 

2 ans après avoir commencé à jouer sont venues les sélections en équipe nationale belge. Durant ces 4 années où j’ai participé à l’aventure de l’équipe nationale, j’ai eu la change de pouvoir intégrer un groupe très chouette et de faire partir du groupe qui a terminé 3e au championnat d’Europe et 5e au championnat du monde.

Puis est venu le temps de laisser la place à la génération suivante très talentueuse qui a fini par être championne d’Europe chez les dames ainsi que chez les hommes.

Ma seule envie est de voir le sport continuer à se développer.

 

En Belgique, actuellement les joueurs sont dans un statut semi-professionnel et le statut professionnel pourrait se mettre en place avec les bons résultats. Le sport (et les joueurs) sont reconnus par l’Adeps et celui-ci a de grandes ambitions pour l’équipe nationale : un top 3 aux prochains championnats du monde.

Le potentiel en Belgique, et en Europe, est haut mais d’autres pays sont également très fort : la France et l’Espagne par exemple. En dehors de l’Europe, il y a également le Canada (fondateur du Kin-ball) et le Japon (où le sport s’est développé avec beaucoup d’adeptes).

 

Qu'est-ce qui vous plaît dans ce sport ?

 

Je n’ai jamais vu un sport avec l’aspect autant porté sur la collaboration et être aussi complet : il faut être bon individuellement, avoir un physique pour tenir le rythme, une vision ainsi qu’une intelligence de jeu.

Autant chez les petits, on peut axer la stratégie sur la vitesse d’exécution pour déboussoler l’équipe adverse, autant chez les adultes, ce n’est pas possible car cela ne suffit plus. Il faut réellement mettre en place une stratégie et tactique de jeu pour prendre le dessus sur l’adversaire.

 

En Kin-ball, tous les joueurs sont importants et dès qu’un joueur est moins bien dans le match, cela se ressent directement. On peut pallier un minimum pour un coéquipier mais l’intensité du jeu ne permet pas de tout compenser. Le nombre de joueurs nécessaire pour tenir un match entier dépend du niveau de l’équipe contre laquelle on joue : 

·      si l’équipe adverse est d’un niveau inférieur alors on peut se contenter de 4 joueurs. 

·      Si maintenant, le match est relevé et que l’équipe adverse est d’un niveau identique alors il faudra plutôt tabler sur 6 joueurs

 

Quelles sont les valeurs transmises par le Kin-ball ?

 

Les valeurs principales transmises par et via le Kin-ball sont le fair-play et l’aspect collaboratif. Et c’est applicable aux enfants comme aux adultes.

Pour le fair-play par exemple, seuls le capitaine et l’entraîneur ont le droit d’intervenir et de parler à l’arbitre. Et seulement pour poser une question sur un point de règlement, non pour contester ou se plaindre.

Il y a aussi le principe des points relatifs au fair-play : chaque équipe dispose d’un capital de 5 points au départ du match et chaque carte jaune reçue (suite à une faute ou autre) est sanctionnée d’un point retiré. Le principe de carte rouge existe également mais je n’ai encore jamais vu d’arbitres en distribuer lors de matches.

Lorsque trop de points de fair-play ont été perdus suite à une accumulation de cartes, il y a un forfait de l’équipe et le match est perdu.  A la fédération, un group disciplinaire a été mis en place en cas de forfait liés à un abus de cartes rouges mais ce groupe n’a jamais dû intervenir (et espérons qu’il ne devra pas dans le futur).

 

 

 

Pour information, 2 tournois sont encore prévus cette année dont 1 qui se déroulera à Nivelles le weekend du 11 et 12 mai 2024. Les adultes joueront le samedi tandis que les enfants joueront le dimanche. N’hésitez pas à venir encourager l’équipe de Nivelles.